Afruibana milite pour un salaire décent partagé entre tous les acteurs de la chaîne de valeur

Afruibana agit pour une évolution positive du secteur mondial de la banane. L’engagement et l’épanouissement des salariés sont la pierre angulaire de la performance de toute entreprise. C’est particulièrement le cas dans le secteur horticole, où chacun sait l’importance de l’excellence technique et du travail en équipe.

La création d’emplois dignes et durables est donc une priorité pour les producteurs de bananes africains. Dans cette optique, la mise en œuvre de salaires décents à l’échelle mondiale correspond à un besoin de justice sociale et à un impératif de développement durable. Nous, producteurs africains, soutenons pleinement cet objectif.

C’est pourquoi les discussions en cours autour de cette notion constituent un moment important pour rappeler la primauté du Dialogue Social, de la Représentation Syndicale et de la Négociation Collective, tels que définis dans nos législations et réglementations nationales.

De même, l’Organisation Internationale du Travail n’ayant pas encore établi de définition du « salaire décent », il est essentiel que la méthode utilisée pour le calculer et l’actualiser résulte d’un consensus global et qu’elle soit claire, stable et prévisible.

Enfin, comme l’a récemment rappelé le Forum Mondial de la Banane, le coût de la mise en œuvre du salaire décent doit être partagé entre tous les acteurs de la chaîne de valeur. A cet effet, chaque acteur, du producteur à l’acheteur final et au consommateur, a la responsabilité de « faire sa part » et de contribuer à rendre le secteur de la banane toujours plus juste et plus durable.