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L’agriculture africaine face aux changements climatiques

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La COP23 qui s’est terminé vendredi dernier à Bonn, doit permettre de rappeler aux gouvernements et décideurs qu’il est primordial de lutter contre le réchauffement climatique et placer le monde sur la voie d’un développement plus durable et inclusif.

En effet, au cours du XXe siècle, la température a augmenté de 0,74°C, cette situation est très alarmante lorsque l’on constate que le taux de réchauffement mondial moyen pour les cinquante dernières années est pratiquement le double de celui des cent dernières.

Desurcroît,le continent africain, qui a le moins contribué à cette situation, fait face à un réchauffement climatique 1,5 fois supérieur à la moyenne mondiale. Ce changement climatique engendre des situations néfastes pour le quotidien des habitant : aggravation des phénomènes climatiques extrêmes : sécheresses, inondations, fortes chaleurs, famine.

D’après l’indice mondial d’adaptation de l’université Notre-Dame (Indiana, États-Unis), huit des dix pays les plus vulnérables au changement climatique sont africains, situation contraignante lorsque l’on sait que le secteur agricole détermine le quotidien de centaines de millions d’habitants. Ces nouveaux cycles climatiques augmentent la probabilité de faibles récoltes et propagent diverses pénuries et maladies.

Le continent africain dépend du secteur agricole. Celui-ci emploie près de 65% de la population active, représentant environ 25% du PIB. Un réchauffement climatique d’environ deux degrés Celsius pourrait entrainer une réduction de 10% du rendement agricole total en Afrique subsaharienne d’ici 2050, selon le rapport de l’écart de l’adaptation en Afrique du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). D’ici le milieu du siècle, la production des principales céréales en Afrique blé, maïs, sorgho et mil pourrait baisser de 17%, 5%, 15% et 10%.

Afin de répondre à ce défi, il est primordial que les gouvernements et les décideurs africains travaillent conjointement avec la société civile et les organisations non gouvernementales (ONG) pour mettre en place un modèle agricole africain durable et inclusif.

Des initiatives telle que la Plateforme Africaine pour les Contributions (Africa NDC Hub) lancé le 15 novembre durant la COP 23 et administrée par la BAD, comprenant 11 partenaires, illustre cette volonté d’apporter des solutions à l’échelle nationale à ce problème global.

Des initiatives existent déjà sur le continent, notamment en Zambie où 61% des agriculteurs veulent atténuer les effets du changement climatique à travers l’adaptation de leurs écosystèmes en utilisant des systèmes naturels et des méthodes de stockage d’eau. Au Ghana, des paysans ont incité des pollinisateurs sauvages à butiner leurs cultures de piments afin d’accroître leurs rendements et hâter leurs maturations. Autre exemple au Burkina Faso, où plusieurs agriculteurs ont développé des méthodes traditionnelles durables, comme la création de micro-bassins afin de revitaliser les sols grâce aux matières organiques.

Des registres de bonnes pratiques sont présents dans plusieurs pays africains, leur diffusion à grande échelle serait bénéfique pour tous les agriculteurs. De plus, l’accroissement de solutions alternatives et modernes promues par les startups doivent être encouragées. Au Niger, l’entrepreneur social Maman Abdou Kané a développé un système de télé-irrigation à distance qui a permis d’améliorer la gestion de l’eau et les conditions de vie des populations grâce à l’utilisation d’une application mobile.

Comme on a pu le constater, un grand nombre de solutions voient le jour sur le continent pour répondre à l’urgence climatique. C’est l’alliance des efforts sur le terrain et le soutien des gouvernements et des institutions internationales qui permettront de trouver des réponses concrètes au défi immense posé à l’Afrique.

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